Les tops et les flops du 1er Paris ePrix

J’avoue avoir passé une journée privilégiée au tout premier Paris ePrix de l’histoire, car invité et bénéficiant donc d’un accès aux stands et à une place ne tribune, deux sésames interdits aux spectateurs qui avaient pourtant payé leur place. Retour sur un événement qui ne manque pas de déchainer les passions. Jugeons du pour et du contre…

Les tops

Le cadre >>> Le principal atout de cette course est bien évidemment son environnement, avec un circuit tracé en plein coeur des Invalides avec vue sur la Tour Eiffel. De toute évidence, le championnat ne pouvait rêver d’une meilleure carte postale venant de France pour sa promotion, aussi bien dans notre pays que dans le monde entier.

La course >>> Même si elle n’a pas été spectaculaire, j’ai quand même bien apprécié la course. Je craignais des comportement brouillons, comme c’est souvent le cas dans ce championnat, et finalement tout s’est déroulé sans le moindre incident, jusqu’à ce que Ma Qing Hua se mette dans le mur et que malheureusement l’épreuve se termine sous le drapeau jaune. A défaut de suspense pour la victoire (Lucas di Grassi a été impérial de bout en bout), la course nous a offert de beaux duels et dépassements (Jean-Eric Vergne vs Sam Bird, Robin Frijns vs António Félix da Costa, les remontées de Sébastien Buemi et de Nick Heidfeld, etc.).

Les flops

L’ambiance >>> Alors que l’on nous a vendu un championnat ouvert au public, moderne et « cool », force est de constater que la plupart des protagonistes étaient en pilote automatique, pas franchement disposé à communiquer avec le public. Seul Bruno Senna, avec qui j’ai pu échanger quelques mots après la course, s’est véritablement montré disponible et souriant.

L’organisation >>> Là, on va passer aux choses qui fâchent. Même si j’ai eu la chance d’assister à cette course de manière privilégié avec accès aux stands et une place en tribune, je ne peux que compatir pour le public qui avait acheté sa place. Retrouvé livrés à eux-mêmes, les spectateurs ont dû déambuler dans tout le quartier pour trouver une place où apercevoir un bout de circuit, entre deux publicités et écrans géants, le tout juste derrière le grillage de sécurité. Les plus futés ont grimpé sur le mobilier urbain ou sur les murets aux alentours pour espérer voir un bout du spectacle. Aucun n’a en tout cas pu prétendre à une place assise. Pas étonnant dans ces conditions que beaucoup aient le sentiment d’avoir fait le déplacement pour rien (ou si peu…).

Le site officiel du championnat du monde FIA de Formule E.

David Bénard

Journaliste vie numérique et mobilité, j'ai la tête à Indianapolis, le coeur à Nantes et le reste en Île-de-France...