S’il ne fallait retenir qu’une seule chose du GP d’Australie qui vient d’ouvrir (enfin !) la saison 2011 de Formule 1 c’est que Sebastian Vettel règne décidément en maître sur la discipline. C’était évidemment prévisible, depuis sa fabuleuse victoire à Monza sur une modeste Toro Rosso puis sa mise en orbite chez Red Bull l’année suivante, Sebastian Vettel est rapidement devenu le nouveau pilote référence de la Formule 1. Parfaitement intégré au sein d’une écurie en pleine expansion et qui peut compter sur le talent unique du plus brillant cerveau du paddock, Adrian Newey, le jeune Allemand est sur orbite pour s’en aller conquérir un deuxième titre consécutif, en attendant mieux encore.
Sebastian Vettel imbattable ?
Déjà l’an passé, Sebastian Vettel a dominé son monde. S’il n’a finalement remporté le titre qu’au tout dernier moment il n’en a pas moins dominé la saison de la tête et des épaules en terme de vitesse pure. Sans de nombreux incidents mécaniques et quelques accrochages en pistes, le pilote Red Bull aurait pu (dû) remporter une bonne dizaine de courses l’an dernier !
A Melbourne, le week-end dernier, Sebastian Vettel a réalisé une véritable démonstration de force. Non content d’atomiser la concurrence, il a également laminer son propre équipier lequel faisait encore (presque) jeu égal avec lui il y a quelques mois. Et le tout sans jamais utilisé son KERS, c’est dire sa marge de manœuvre face à la concurrence ! C’est donc peu de dire que la RB7 est une voiture bien née et qu’avec son talent et désormais sa maturité , Sebastian Vettel va être très dur à battre cette saison.
Suivant la statistique immuable, à quelques exceptions près depuis maintenant 20 ans, que le vainqueur (réel ou moral, selon les circonstances) de la manche d’ouverture du championnat termine l’année champion du monde, je pense donc que, sauf accident, Sebastian Vettel a toutes les cartes en main pour doubler la mise et devenir le premier pilote depuis Fernando Alonso à conserver son titre.
Clin d’œil à l’histoire amusant, l’Allemand tient déjà le même discours que Nigel Mansel en 1992 lorsque l’Anglais dominait outrageusement le début de championnat à savoir que « tout n’a pas été si facile ». On ne peut que lui souhaiter la même réussite que le brave Nigel Mansell cette année-là !
Baby Schumi est devenu grand
La F1 n’est fort heureusement pas une science exacte, mais il y a fort à parier que le jeune pilote allemand va dominer la saison et peut-être celles qui viennent, à la manière de son glorieux ainé Michael Schumacher. Le fait qu’il soit devenu champion du monde si jeune laisse augurer d’un avenir radieux, en route vers quelques records (comme par exemple celui des poles). Et comme il donne une excellente image de son sport et reste pour le moment naturel, la tête sur les épaules, je ne peux que m’en réjouir ! A Fernando Alonso, Lewis Hamilton et les autres de faire en sorte de lui barrer la route s’ils le peuvent. Et le plus vite sera le mieux, comme par exemple en Malaisie la semaine prochaine.
Photo : Jorge